Bonjour à mes visiteurs, à ceux et celles qui chercheront dans mes productions,
JE NE SUIS RIEN SANS LE SPECTACLE QUE M'OFFRENT LES AUTRES, LE MONDE EN ACTION
Je vous présente mon travail artistique, Mon "process" : Être dehors, dans la rue, en montagne, ou à la mer, et tracer, peindre mon passage, comprendre l'endroit où je suis...et peut-être chercher une résonance qui va de mon intérieur vers l'extérieur et réciproquement. .
Quand je fais mes croquis , directement à l'encre, je cherche à être proche de la réalité, SANS Y ÊTRE . Tout est modifié par mon intériorité, l'allégresse devant "un Ailleurs". Je voyage léger, en général, un sac à feuilles dans le dos, mon sac à matériel.
Se perdre " Ailleurs", où d'autres vivent, où le spectacle d'un orage me saisit...Principe du carnet de voyages
C'est mon écriture exécutée au stylo plume, au milieu de ce siècle qui oublie le geste scriptural ( graphein ), Le Tremblement de l’Âme. D'où l'importance de savoir regarder et mémoriser .
Mon travail est peut être
tinté de mélancolie. le bleu Watermann et l'encre sanguine sont mes préférées.
Défi lancé à chaque fois contre la froide, inerte technologie ! Quoi de plus improbable de dessiner une scène ,proche du réel , au lieu de prendre une simple photo? Simple,
Pas d'électricité, dessiner, peindre, sont des actes "doux", peu évolués mais fortement intériorisés. Vibrer au contact de la Vie.
A l'inverse,
Travailler en intérieur est à mon sens un acte de "prisonnier". Dans mon atelier, je travaille exclusivement à l'huile, quand il neige ou quand il pleut. Je reprends mes croquis et le temps modifie mes souvenirs.
En peinture, je reste attaché à l’Impressionnisme ; c'est un mouvement qui est proche du réel sans l'être, qui est emprunt de poésie, étudiant l'évolution de son siècle.
Au bout du pinceau,
enfermé dans l'atelier, je recherche la touche, la griffe dans la peinture , le geste "relief"/trace/empreinte; mais ce n'est qu'un détail du processus.Donc quand la météo le permet, je sors avec une caisse-châssis-trépied, tubes de peinture à l'huile et pinceaux , chiffons, liquide de nettoyage ou bien trépied alu et sac à dos plein de feuilles 50 x 65 + stylo plumes...à l'air libre
dessiner, peindre reste une recherche de l'intérieur vers l'extérieur. Si , instinctivement, je vais regarder autour, dehors, c'est pour que j'existe, que je vibre aux couleurs, aux matières du monde AVANT DE MOURIR. Est-ce cela qui m'angoisse ? , il y a une urgence de vivre et de TRACER COMME SUR LES MURS D'UNE GROTTE COMME LES HOMMES PREHISTORIQUES.
Je trouve, dans cette action, le calme de l'ÂME, dans la tourmente de notre XXI siècle.