22 Feb

Dans l'action de dessiner, de peindre, le temps est ralenti et je suis plus accessible que lorsque je prends une photo. La qualité humaine du regard n'est pas la même. La photographie me guide vers un résultat pratiquement déterminé, même si j'utilise mes boitiers numériques et  mes objectifs "en manuel", comme on le faisait au début de l'argentique...retrouver le point de croisement entre vitesse, ouverture du diaph, et sensi. Le décalage entre le réel et la poésie  reste un postulat important .

Et le moment ,où des personnes qui passent et laissent leur curiosité aller vers moi, ne me gêne pas du tout. Ce sont eux qui d'ailleurs me fournissent les meilleures prises de vue dans mon travail dehors. L'acte de dessiner, peindre, devient une porte relationnelle, avec pratiquement n'importe quel public, des tous petits avec leurs parents jusqu'aux jeunes ou aux passants intrigués. Et quand on m'offre le café et des gâteaux , le lien humain n'est que plus magique. Ça m'est arrivé à St Paul de Vence, à Nice, à Paris, à Dinard....bref un peu partout car celui qui peint n'est pas un danger, mais plus tôt un ami, alors que de nos jours, le photographe représente plus une menace de l'image personnelle.

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